Le match amical entre le Maroc et la Tunisie, disputé à Fès le 6 juin 2025, a rapidement tourné au scandale en raison des décisions controversées de l’arbitre malien Boubou Traoré. Si la victoire marocaine 2-0 semblait en soi un succès sportif, les erreurs d’arbitrage ont laissé un goût amer. Les décisions prises ont non seulement impacté le déroulement de la rencontre, mais ont aussi mis en lumière des tensions palpables, notamment après l’expulsion controversée d’Ali Abdi, défenseur tunisien.
Au-delà du score final, c’est bien l’arbitrage qui a volé la vedette dans ce match. Avec 35 fautes sifflées pendant la rencontre, le match s’est rapidement transformé en une succession de décisions qui ont perturbé le jeu et déstabilisé les deux équipes. Le moment le plus controversé est survenu à la 91e minute, lorsque l’arbitre a infligé un carton rouge à Ali Abdi pour simulation. Une sanction jugée excessive par de nombreux observateurs, mais surtout par le principal intéressé. Abdi a exprimé son mécontentement après le match, soulignant que cette expulsion n’avait pas lieu d’être et qu’elle avait de surcroît dénaturé l’esprit de la rencontre amicale.
Le défenseur de l’OGC Nice n’a pas hésité à critiquer ouvertement l’arbitrage, estimant que l’arbitre avait gâché un match qui aurait dû se dérouler dans une ambiance festive et amicale entre deux pays voisins. Cette expulsion, en plus de la frustration évidente du joueur, a amplifié les tensions dans le camp tunisien et soulevé une vague de critiques contre la gestion de la rencontre par l’arbitre.
Scandale arbitral en match amical
Les décisions de l’arbitre ne se sont pas limitées à cette expulsion. L’une des erreurs les plus marquantes a été le refus d’un penalty flagrant pour la Tunisie. En effet, une faute évidente sur Hannibal Mejbri dans la surface marocaine n’a pas été sanctionnée. Cet oubli a créé une incompréhension totale dans le camp tunisien, qui voyait là une occasion de revenir dans le match. L’arbitrage a donc non seulement eu un impact sur le résultat final, mais aussi sur le déroulement du jeu et la gestion du temps.
Le match a été haché par de multiples interruptions, et ce, en grande partie à cause des nombreuses fautes signalées par l’arbitre. Si certaines décisions pouvaient paraître justifiées, le nombre excessif de fautes sifflées a indiscutablement perturbé le rythme de la rencontre, affectant la fluidité du jeu des deux équipes.
Le Maroc s’impose malgré tout
Bien que les décisions arbitrales aient pris une place prépondérante dans les discussions, il convient de noter que le Maroc a montré une belle maîtrise technique sur le terrain. Après une première période plutôt équilibrée, l’équipe marocaine a pris l’avantage en seconde mi-temps, grâce à des actions décisives de ses joueurs vedettes, notamment Soufiane Rahimi et Achraf Hakimi. Ce dernier a inscrit le premier but à la 80e minute, et Ayoub El Kaabi a scellé le sort du match à la 90e+4.
Malgré la controverse, le Maroc a démontré qu’il n’avait pas besoin de l’arbitrage pour prendre l’ascendant. Leur victoire n’a pas été entachée par les décisions de l’arbitre, mais l’issue du match a définitivement été influencée par ces erreurs.
Les Tunisiens en colère
Le scandale provoqué par l’arbitrage pourrait bien avoir des conséquences sur les relations entre les deux pays dans le cadre sportif. La Fédération Tunisienne de Football a vivement exprimé son mécontentement après le match, pointant du doigt l’impact de ces décisions sur le moral de ses joueurs. Cette polémique a aussi mis en lumière un problème récurrent dans le football international : la gestion des matchs amicaux et l’importance d’un arbitrage juste et impartial.
Le match entre le Maroc et la Tunisie aurait dû être un moment de célébration sportive, un affrontement amical entre deux bonnes équipes, mais l’arbitrage a transformé ce match en un véritable bras de fer. Si le Maroc sort vainqueur de cette confrontation, il est clair que l’histoire de cette rencontre sera davantage marquée par la polémique que par le jeu.